Literarisches

Eine reizende, fast aufreizende Bereicherung des Themas Jünglingsliebe bot Eugen Laubacher / Charles Welti in literarischer Form. In der Augustnummer portraitierte er Fazyl Bey, den türkischen Dichter, Diplomaten und Ratgeber des Sultan Selim III (1789-1807) und setzte dazu etliche seiner erotischen Gedichte aus dem Band "Le Livre des Beaux" den Lesern vor¹:

C.W.: "Fazyl Bey [...] était le petit fils de Zâhir-al-Omar, l'un des Emirs d'Egypte et de Palestine qui, s'étant révolté, fut pris et décapité vers 1770, tandis que Fazyl Bey, assez joli garçon, fut amené à Constantinople et agréé par la suite comme page au vieux Sérail. [...] Il a composé une œuvre poétique assez importante quoique peu connue par ses compatriotes, car les turcs dédaignaient, fort injustement du reste, ce poète naturaliste et libertin."

Celui de l'Archipel (de la mer Egée) est une fontaine de délices.
Les anges s'étonnent de sa proportion parfaite. [...]

Celui d'entre les Tziganes a la voix mélodieuse et la croupe magnifique.
Il chante, en offrant son bric-à-brac pour quelques piastres,
et on lui achète sa figure brune au poids de l'or.
Hélas! A peine le premier duvet lui vient-il, ce cruel se retire de l'amour,
et fait danser les ours au lieu de se trémousser lui-même. [...]

Le Beau de la Tunisie a le caractère courtois,
des bras splendides
et une poitrine telle qu'un morceau de lune.
Celui de la Valachie est un arbrisseau blanc,
rose et svelte dans la prairie de beauté
et enfin…

Celui d'Abyssinie a autant de vigueur que de sensualité.
Il est proportionné comme un îfrit de perdition.
Aucun poil ne tache sa peau solide et suave.
On dirait que sa virginité se reforme après chaque aventure.

Im Oktober und November² liess Eugen Laubacher / Charles Welti erstmals in der Schweiz einige Passagen aus dem 1928 anonym erschienenen Werk von Jean Cocteau, "Le Livre Blanc" in der Originalsprache veröffentlichen. 1930 hatte Cocteau mit einem die Anonymität umschreibenden und eher lüftenden als verbergenden Vorwort seine rasch berühmt gewordenen Illustrationen zum "Livre Blanc" beigesteuert³.

Nicht als Serie, wohl aber in seiner Rubrik "Das künstlerische Werk" ging Karl Meier / Rolf auf den Roman "Gourrama" des Schweizers Friedrich Glauser ein, in welchem dieser halb autobiografisch seine Erlebnisse in der Fremdenlegion schilderte. Karl Meier zeigte subtil und gleichzeitig klar, worum es in dieser beklemmenden Geschichte geht, sodass wohl viele Abonnenten sie sich zur Lektüre nahmen⁴.